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Tu as joué quatre finales de swiss league, obtenu deux titres et une promotion avec Lausanne. Comment vas-tu partager tout cela dans le vestiaire alors que les play-offs débutent pour le HCC ?
En premier lieu, il faut préciser que l’histoire est différente pour chaque saison. Ceci dit, j’espère bien entendu amener mon expérience au sein du vestiaire, au moment voulu. Il en sera de même pour mes coéquipiers qui ont déjà une belle expérience à faire valoir.

Ta carrière s’est déroulée uniquement en Suisse romande. Est-ce un choix personnel ou les circonstances n’ont pas permis d’aller voir ailleurs ?
C’est avant tout un choix personnel. Je me suis toujours plu là où j’ai joué, que ce soit à Genève ou à Lausanne qui est ma ville de coeur. Comme mon épouse y travaille, c’était donc aussi un choix familial. Toutefois, dans la mesure où mes enfants ne vont pas encore à l’école, j’ai encore la possibilité de vivre une nouvelle expérience et d’apprendre une autre langue. Tout est ouvert actuellement.
 
Le fait de jouer en Suisse romande ne t’as pas empêché de jouer trois championnats du monde (un avec les M18 et deux avec les M20). Quel souvenir en gardes-tu ?
Outre l’honneur de porter le maillot national, je n’ai vécu que de grands moments. Avec les M18, nous avons monté l’équipe dans le groupe mondial en obtenant la médaille d’or. Même si c’était plus compliqué avec les M20 sur le plan des résultats, il n’en demeure pas moins que ce sont des moments d’une très grande intensité. 

Tu es arrivé en cours de saison, tout comme Allan McPerson. Pourtant, on a l’impression que vous vous trouvez les yeux fermés. Quelle est la recette ?
Je crois que nous sommes tout d’abord de gros travailleurs tous les deux. Au départ, ce n’était pas forcément évident en devant jouer dans des lignes différentes. Avec Serge Pelletier, les lignes sont clairement établies. Mais cela ne suffit pas nécessairement car il faut ajouter que je m’entends bien avec Allan sur la glace comme en-dehors. Il y a une belle alchimie entre nous. C’est donc le résultat de différents paramètres qui font que cela fonctionne. 

La Nationale League reste-t-elle toujours un objectif ?
J’ai dit à mon agent que j’étais ouvert à tout. La Nationale League ou la Swiss League n’est pas l’élément important. Il faut qu’il y ait un bon projet et une bonne équipe, et bien entendu que le club montre aussi son intérêt.