Comment te sens-tu à La Chaux-de-Fonds, que ce soit dans le club, mais aussi dans la vie de tous les jours ?
Depuis mon arrivée en Ville, tout le monde a été très agréable et accueillant. Il a certes fallu s’adapter à la vie en Europe, mais je suis très reconnaissant vis-à-vis de toutes les personnes qui ont facilité cette transition. C’était d’ailleurs très semblable avec l’équipe où tout le monde m’a immédiatement accueilli à bras ouverts et a volontiers répondu à mes questions sur la tactique ou lorsqu’il s’agissait de traduire des instructions. Parfois avec une nouvelle équipe, s’intégrer prend un peu de temps, mais en étant tout de suite assimilé au sein du groupe, cela a grandement facilité les choses et c’est un vrai plus à mettre au crédit de la culture d’équipe qui existe au HCC.
La barrière de la langue est-il un problème ?
J’ai certes appris le français au Canada, mais dans la partie anglophone et je n’ai pas toujours la capacité de parler et comprendre la langue aussi bien que je le voudrais. Il se peut dès lors qu’il y ait parfois un peu de confusion. Mais je désire continuer à apprendre et j’essaie de toujours communiquer avec mes coéquipiers ou l’entourage du club. Mais encore une fois, je peux heureusement compter sur les gars dont la plupart peuvent s’exprimer en anglais et font le lien avec ceux qui ne le parlent pas ou moins bien.
Ton style de jeu semble bien adapté aux patinoires européennes. Es-tu d’accord avec cela ?
Il est clair que la grande surface de jeu avantage mes qualités de patinage. Cela me permet d’avoir plus de temps et d’espace pour contrôler le palet et jouer le plus juste possible. Cela a pris un peu de temps au début mais je me sens de plus en plus à l’aise à chaque match que je joue.
Lors des derniers matchs contre Langenthal, et Ajoie tu as eu un léger avant-goût du jeu physique de ces équipes. Est-ce comparable dans les championnats nord-américains ?
Contre Ajoie notamment, chaque équipe avait une grosse envie de gagner. Mais cela a rendu le jeu très intéressant dans la mesure où il y avait de nombreux revirements dans les deux sens de la patinoire. Cela m’a beaucoup rappelé les parties que l’on joue en Play-offs en Amérique du Nord. Toutefois, aux USA ou au Canada, la taille plus petite des patinoires et celle des joueurs, globalement plus gros qu’en Europe, font que les matchs ont tendance à être plus physiques alors qu’en Europe on va privilégier la vitesse et l’intelligence de jeu.